Le 5 juillet prochain, le Syndicat des énergies renouvelables et sa Commission solaire thermodynamique, organisent, à Paris, dans le cadre des premières rencontres France Solar Industry, le colloque annuel de la filière solaire thermodynamique. Placée sous le thème « L’offre française à l’international », cette deuxième édition réunira tous les acteurs et les pays intéressés par cette technologie : industriels, centres de recherche, administrations, responsables politiques et décideurs.
A ce jour, plusieurs personnalités ont déjà annoncé leur présence : pour le Liban, Gebran Bassil, Ministre de l’Energie et de l’Eau, Said Chebab, Président de l’ALMEE et Pierre El Khoury, Directeur, LCEC (Lebanese Center For Energy Conservation). La Tunisie sera représentée par le Président Directeur Général de la Société Tunisienne d’Electricité et du Gaz, Mohamed Ridha Ben Mosbah, et par Moncef Njeimi, Directeur, Chargé de l’Activité Régionale à l’ANME. Pour le Maroc, c’est un représentant de la MASEN (Moroccan Agency for Solar Energy) qui fera le voyage. Kadri Nassiep, CEO of SANEDI, représentera l’Afrique du Sud. Dans un contexte international très dynamique, cette demi-journée de débats présentera l’offre française et ses développements technologiques aux représentants des différents pays invités.
Pour présenter cette offre, le SER et ses partenaires, l’ADEME, Ubifrance et OSEO, ont invité des représentants d’Afrique du Sud, d’Algérie, des Emirats-Arabes-Unis, d’Inde, du Liban, du Maroc, de la Palestine, du Qatar, de la Tunisie et de la Turquie. Les Pouvoirs publics présenteront les outils et les moyens mis à la disposition des acteurs de cette filière pour les aider à remporter les appels d’offres internationaux.
Il faut savoir qu’au cours des années 1980, la France a joué un rôle pionnier dans le développement de l’énergie solaire thermodynamique, technologie qui concentre les rayons du soleil pour produire de l’électricité. L’augmentation des prix des énergies fossiles et la lutte contre le changement climatique ont redonné à cette technologie un rôle de tout premier plan dans certaines régions du monde et lui offre un potentiel considérable de développement. Selon l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), cette technologie produira 11,3 % de l’électricité mondiale en 2050. Fin 2011, l’AIE recensait près de 1 500 MW installés dans le monde
Le site du colloque…