Climate Policy Initiative (CPI) a présenté son étude de cas sur le solaire tunisien de son projet San Giorgio Group afin d’examiner le rôle des fonds publics dans l’identification de stratégies reproductibles et extensibles visant à promouvoir les investissements en faveur du climat. Program Solaire (Prosol) en Tunisie a étendu la part des énergies renouvelables, en dépit de la distorsion causée par les subventions aux combustibles fossiles, grâce à des politiques de soutien au niveau local, un soutien international et des mécanismes de réallocation des risques. Le programme a quintuplé les installations annuelles de chauffe-eaux solaires résidentiels et devrait réduire les émissions de CO2 de 715 Kt au cours de leurs durées de vie.
Prosol s’avère même être neutre au niveau financier : les économies engendrées par les subventions évitées aux combustibles fossiles étant équivalentes au coût que représente le soutien du gouvernement aux chauffe-eaux solaires. Les facteurs principaux de la réussite du projet sont :
la subvention du gouvernement tunisien aux chauffe-eaux solaires qui a compensé les distorsions provoquées par les subventions accordées aux alternatives fossiles ;
l’allocation du risque de crédit au fournisseur public d’énergie. Ceci a permis de garantir les revenus des intermédiaires bancaires et a résulté dans la fourniture de 60 millions dollars de crédit à la consommation bon marché.
climatepolicyinitiative.org/publication/san-giorgio-group-case-studies/