Le 19 avril 2012, la Commission d’enquête du Sénat sur le coût réel de l’électricité a auditionné Thierry Mueth, Président d’Enerplan, l’Association des professionnels de l’énergie solaire. Il y a rappelé l’importance de mettre en place une politique globale, stable et cohérente pour l’énergie solaire le plus rapidement possible.
Thierry Mueth, au titre de Président d’Enerplan, a été auditionné, jeudi 19 avril 2012, par la Commission d’enquête du Sénat sur le coût réel de l’électricité (afin d’en déterminer l’imputation aux différents agents économiques), en vue de faire part de son expertise en ce qui concerne les coûts réels de l’électricité photovoltaïque. Cette Commission a été constituée par le groupe écologiste du Sénat le 8 février 2012, afin d’éclairer certaines zones d’ombre sur le prix réel de l’électricité en France. Un sujet soulevé par un rapport sur les coûts de la filière électronucléaire de la Cour des comptes présenté le 31 janvier 2012. La Commission d’enquête permettant d’établir le coût réel de l’électricité est présidée par Ladislas Poniatowski, Sénateur UMP de l’Eure, et son rapporteur est Jean Desessard, Sénateur écologiste de Paris.
Thierry Mueth a commencé par rappeler aux sénateurs présents que « l’énergie solaire n’était pas uniquement une source de coûts mais bien aussi une source de recettes via les créations d’emplois et l’activité des entreprises du secteur.» Thierry Mueth a aussi expliqué « que du fait des évolutions technologiques, le coût moyen de production d’électricité photovoltaïque diminuera régulièrement dans les années à venir.» Selon les estimations d’Enerplan, pour les centrales au sol par exemple, le prix pourrait être réduit d’environ 40% en 2020. Enfin, Enerplan a suggéré l’instauration d’une bonification directe du tarif d’achat de l’électricité en cas d’autoconsommation (particuliers ou entreprises), qui permettrait de diminuer fortement l’impact de l’énergie solaire sur la CSPE. Thierry Mueth a insisté sur la nécessité de mettre en place une politique globale, pérenne et cohérente dans les années à venir. « La filière a besoin d’avoir une visibilité sur les tarifs, un cadre juridique et légal enfin stable et d’une part d’activité réservé au PME/PMI afin de reprendre son développement et de créer des emplois » a-t-il conclu.
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