Avec 10 ans d’expertise labellisée en solutions énergie verte et plus de 2500 réalisations en Aquitaine, CBA conforte sa place de leader sur un marché d’avenir en pleine mutation, et affiche une bonne santé presque impertinenteInterview de son dirigeant et fondateur, Christophe Darthayette.
Plein Soleil : Alors que toute la filière photovoltaïque se demande si elle pourra survivre à 2012, vous menez votre barque comme sur un long fleuve tranquilleComment faîtes-vous ?
Christophe Darthayette : Il est vrai que nous n’avons encore licencié personne, mais rien n’est jamais acquis, surtout dans la filière énergétique. Nous avons simplement appris à nous diversifier au fur et à mesure, à ne pas mettre tous nos Å“ufs dans le même panier. Pour le photovoltaïque, les projets ont été décalés de 6 mois, ce qui fait qu’il nous en reste encore sur lesquels travailler, mais pour la suite, c’est la grande inconnue, comme tout le monde. Pour l’instant nous mettons plus l’accent sur le bois, le solaire thermique et les pompes à chaleur, en attendant que ça aille mieux côté photovoltaïque.
PS : Quels sont vos projets pour l’avenir ?
CD : Nous prévoyons de nous agrandir : cinq agences de proximité vont ouvrir en 2012 : à Arcachon (33), Saint-Jean-de-Luz, Toulouse, Bordeaux et La Rochelle, se rajoutant aux cinq agences déjà existantes. Côté énergies, nous venons de nous ouvrir au marché de l’éolien, nous allons donc persévérer aussi de ce côté.
PS : Vous avez récemment déclaré à l’Express que vous visiez les 50 implantations d’ici 2015, et 60 millions d’euros de chiffre d’affaires. C’est très ambitieux dans un contexte de crise économique, non ?
CD : Oui et non, tant que ça marche il faut viser haut. Et puis nous fonctionnons via la franchise, donc le chiffre d’affaire peut vite augmenter si nous trouvons les bonnes entreprises partenaires. Ce que nous essayons c’est de nous dupliquer en différents lieux, pour être plus compétitifs, et cumuler les chiffres d’affaire grâce à la franchise.
PS : Et côté photovoltaïque, quels sont vos nouveaux projets ?
CD : Nous comptons développer les équipements photovoltaïques chez les agriculteurs qui ont des besoins énergétiques. Mais les projets en cours que nous avons sont assez vieux, il nous faut retrouver des marchés pour le printemps 2012.
PS : Vous étiez le précurseur, au départ, dans la région Aquitaine. Comment vous est venue l’idée de fonder Côba Energies ? Que faisiez-vous avant cela ?
CD : J’ai été depuis mes 23 ans dans le milieu de l’énergie. Au départ j’étais technicien dans le domaine des pompes à chaleur. Puis j’ai fondé Côba en 2001 : au début c’était dur, j’étais tout seul dans mon 30 m² chez moi, mais très vite tout s’est enchaîné. Je suis passionné par mon métier, j’avais la foi, et ça a marché.
PS : Quel est donc le point fort de votre société ?
CD : Notre point fort, c’est la diversification. Nous n’avons pas embauché, mais le personnel est très polyvalent, et capable de se former rapidement pour s’adapter au marché et à ses demandes. Nous arrivons à sentir les tendances avant la concurrence, et donc pouvoir anticiper et être là quand le marché est prêt.