Les chercheurs s’inspirent souvent de la nature. Regardez le Lotus, une plante dont on a depuis longtemps étudié la feuille car elle présente une très grande hydrophobie. Cette faculté est liée à la rugosité nanométrique de sa surface. Les gouttes d’eau ne mouillent pas la feuille, elles perlent à sa surface. Appliqué au verre l’effet Lotus a pour résultat de limiter sensiblement les opérations de nettoyage et de les faciliter grandement. Il lui confère une faculté d’auto-nettoyage : les gouttes d’eau (la pluie, l’aspersion) emportent les particules et les bactéries.
Comment ça marche ? Vue au microscope électronique, la surface du verre est faite d’une multitude de monts et de cratères, autant d’asiles pour les particules et le développement des bactéries. Le tout présente des forces d’adhérence importantes facilitant le mouillage de la surface. Résultat à la surface du verre : l’eau stagne et sèche laissant des traces et agglomère les particules. Après un nettoyage en profondeur pour débarrasser la surface de ces particules et autres indésirables, le principe actif Signapur®, une solution constituée de cristaux de silicium (Composant de base du verre) est préconisé par Vetrox. Une fois appliquée, cette couche aura pour effet de réduire fortement la tension superficielle rendant la surface hydrophobe. Résultat : les gouttes d’eau sont repoussées et glissent, entraînant avec elles particules et bactéries. La surface est devenue autonettoyante.
Les atomes de silicium contenus dans la solution se lient aux cristaux de verre. Sous l’action d’un rayonnement énergétique se produit un accrochage moléculaire du revêtement sur le verre. Cet accrochage résiste aux agressions climatiques et aux actions mécaniques du nettoyage. Cela nous permet de garantir un effet de longues années. L’adhérence en surface est considérablement diminuée. Maintenant le verre ne retient que difficilement la poussière, les corps gras, les peintures. L’intervalle de temps entre deux opérations de nettoyage est considérablement augmenté. L’entretien s’en trouve largement simplifié : une simple aspersion d’eau aura pour effet d’entraîner les particules, un rapide passage de raclette en caoutchouc terminera le travail. CQFD !
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