2024, l’année la moins ensoleillée depuis trente ans

Si votre facture de vente d’énergie solaire connaît un petit coup de mou pour 2024, pas d’inquiétude. Il ne s’agit certainement pas d’un problème technique mais juste d’un manque de soleil. L’année 2024 a été particulièrement pluvieuse. L’ensoleillement a été le plus souvent déficitaire au cours de l’année 2024, à l’exception de janvier et août. Le soleil a été particulièrement absent en février, durant le printemps et l’automne sur l’ensemble du pays, avec un déficit atteignant 10 à localement 30 % sur une large moitié nord. Depuis le mois de novembre, le contraste Nord-Sud a été marqué avec des conditions météorologiques favorisant brumes et brouillards tenaces sur les régions septentrionales. En décembre, seul le Sud-Est, la Corse et le sud de l’Alsace ont bénéficié d’un ensoleillement généreux.

Aucune région n’a bénéficié d’un ensoleillement excédentaire en 2024, le Sud-Est à ensoleillement constant

En moyenne sur l’année, l’ensoleillement, avec un déficit important de près de 10 %, est proche de l’ensoleillement historiquement bas des années 1987 ou 1992, 1993, 1994. 2024 est en moyenne l’année la moins ensoleillée que la France a connue depuis près de trente ans. Le déficit atteint 16 % à Chartres avec 1496 heures de soleil. Le déficit est proche de 10 % à Luxeuil (Haute-Saône) avec 1674 heures ou Gourdon (Lot) avec 1870 heures. L’ensoleillement a été conforme à la normale 1991-2020 à Perpignan (Pyrénées-Orientales) avec 2467 heures ou au Luc (Var) avec 2760 heures. En décembre, seul le Sud-Est, la Corse et le sud de l’Alsace ont bénéficié d’un ensoleillement généreux. Pas de quoi s’affoler toutefois…Statistiquement sur 20 ans, la durée d’un contrat, la moyenne d’ensoleillement varie très modestement. Vivement 2025 !

Cet article est publié dans Actualités. Ajouter aux favoris.

Les commentaires sont fermés