UNITe s’engage pour une union responsable de l’agriculture et de l’énergie

Dans l’imaginaire collectif, l’agrivoltaïsme évoque souvent un choix entre souveraineté énergétique et souveraineté alimentaire. Contrairement à ce qu’affirment ses détracteurs, UNITe rappelle qu’il n’est pourtant pas question de faire un choix, mais de cumuler des avantages. L’agrivoltaïsme, qui se définit comme une technique qui associe exploitation agricole et production d’électricité grâce à l’installation de panneaux solaires, connaît un fort succès ces dernières années. Dans ce contexte, UNITe a lancé en 2024 la construction de quatre nouveaux parcs agrivoltaïques, dans une période où la défiance est omniprésente. Témoignages d’experts !

 

Fort de son expertise, UNITe a fait le choix de travailler étroitement avec les agriculteurs français. L’entreprise lyonnaise bénéficie aujourd’hui d’un retour concret sur la valeur de l’agrivoltaïsme pour les exploitations agricoles. Xavier Permingeat, Directeur d’activité Photovoltaïque chez UNITe, revient sur les avantages qu’apportent les parcs agrivoltaïques, dans plusieurs cas d’élevage, témoignages d’agriculteurs à l’appui :

 

Élevage avicole

 

“La construction des ombrières photovoltaïques a permis de doter mon exploitation de volières neuves et plus spacieuses pour les animaux. La disposition des auges sous les ombrières permettra de diminuer la température de l’eau proposée aux animaux” explique un éleveur de gibiers (basé en Loire-Atlantique) dans des volières photovoltaïques depuis deux ans. Couplé à des filets de protection aviaire, l’installation limiterait la transmission de pathogènes de la faune sauvage vers la faune domestique. Fort de ce constat, UNITe a multiplié les projets de ce type avec la mise en service de la centrale de Brinon (18) en 2024, et le lancement de quatre nouveaux chantiers pour une puissance cumulée de près de 60MW. Six autres chantiers de volières photovoltaïques suivront en 2025 (pour 80MW cumulés).

 

Élevage ovin

 

« Nous bénéficions de premiers retours encourageants sur les parcs agrivoltaïques couplés à l’élevage ovin, tant sur la pousse de l’herbe que sur le bien-être animal. La Fédération Nationale Ovine (FNO), avec qui nous sommes engagés à travers la Charte pour le développement de projets agrivoltaïques ovins vertueux, a notamment synthétisé ces premiers retours lors d’un webinaire1 en novembre dernier » commente Xavier Permingeat, Directeur d’activité Photovoltaïque chez UNITe. Pour UNITe, Fabien Prunet, éleveur de 350 brebis en Dordogne, témoigne d’un bien-être amélioré pour les animaux : « Les panneaux servent d’abris, et d’autant plus en été, lors d’épisodes de chaleur extrême. Les brebis s’habituent très vite à la présence des panneaux. L’usage de structures monopieux couplé à une hauteur suffisante rend l’entretien du parc plus aisé et limite les risques de blessures liées aux bracons qui maintiennent les structures dans le cas des solutions bi-pieux. » Les solutions agrivoltaïques permettent également d’améliorer les rendements fourragers. Fabien Prunet précise : « Mes parcelles argileuses sont particulièrement séchantes en été. L’ombrage apporté par des panneaux photovoltaïques permet d’éviter le jaunissement des prairies implantées sur ce type de sol ». Toutefois, il nuance ce propos en mettant en évidence une potentielle appétence plus faible des graminées poussant à l’ombre ; les brebis préférant pâturer en premier les légumineuses poussant en inter-rang. « Nous n’avons évidemment pas la prétention de dire que nos centrales sont indispensables au bien-être animal, mais nous pensons que si on peut produire de l’électricité propre sans dégrader les productions agricoles, ce que semblent montrer les études en cours, alors le pari de l’agrivoltaïsme est gagné ! » précise Xavier Permingeat.

 

Élevage piscicole

 

A Mezos, les ombrières photovoltaïques au-dessus de l’élevage piscicole d’Aqualande font leurs preuves depuis plus de 12 ans maintenant. Les filets accrochés aux structures des ombrières permettent d’éliminer quasi entièrement les intrusions d’oiseaux dans les bassins d’élevage, limitant ainsi la mortalité par prédation directe, par stress généré par cette prédation ou encore par la transmission de pathogènes. Au sein des bassins piscicoles, l’ombrage permet une meilleure répartition des poissons et une diminution de la température de l’eau, entraînant par la suite une diminution de la prolifération de bactéries et d’algues dans les bassins. Une baisse de la mortalité à hauteur de 8 % a été observée à Mézos depuis la mise en place des ombrières photovoltaïques.

 

Enfin, elles permettent un meilleur confort d’exploitation pour les employés d’Aqualande qui travaillent à l’abri des intempéries. Dans un modèle gagnant-gagnant, Aqualande souhaite aujourd’hui dupliquer l’expérience de Mézos sur un second site d’exploitation accompagné de son partenaire historique, UNITe.

 

L’agrivoltaïsme comme un atout pour la protection des pollinisateurs

 

Production d’énergie verte rime également avec préservation de la biodiversité, comme l’a récemment prouvé une étude de terrain menée par deux Universités anglaises2. Plusieurs éléments issus de cette étude permettent de démontrer qu’en soutenant l’installation de ruches au sein même des parcs photovoltaïques, une pollinisation plus importante des milieux attenants est même observée, favorisant ainsi un meilleur rendement agricole dû à la présence accrue d’abeilles et de pollinisateurs sauvages sur site. De plus, cette initiative s’inscrit dans une démarche de soutien aux apiculteurs locaux, en leur offrant de nouveaux espaces sécurisés et diversifiés pour leur production. L’association France Nature Environnement (FNE) encourage d’ailleurs cette rencontre, en mettant en relation des apiculteurs locaux avec des exploitants photovoltaïques.

« Dans un contexte de changement climatique, l’agrivoltaïsme apparaît comme l’une des réponses durables et compétitives, au service de la production d’énergie propre et de la production agricole. Les différentes solutions mises en œuvre jusqu’à maintenant permettent déjà d’observer des synergies réelles. Et nous ne sommes qu’au début d’une filière pertinente et prometteuse, qui saura se développer et progresser, grâce à une coopération constructive et pragmatique, entre le monde de l’agriculture et celui de l’énergie photovoltaïque. » Stéphane Maureau, Directeur général de UNITe.

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