Suite à l’engouement pour [kosmopoli:t], qui avait été développé avec les linguistes d’un laboratoire CNRS, depuis sa sortie en 2020 et 100 000 boites vendues, un nouveau jeu dans cette collection est attendu. Les Jeux Opla ont souhaité proposer une expérience ludique très différente, encore plus riche et plus frénétique, avec un thème moins immédiat, mais combien actuel et incontournable : la transition énergétique. Le défi est beau !
Voilà presque quatre années que les scientifiques du GIETE (Groupement Intergouvernemental d’Experts de la Transition Energétique) sont à l’œuvre pour proposer un dispositif permettant aux citoyens bénévoles d’éprouver diverses expériences calquées sur des systèmes sociaux, politiques, utopiques ou dystopiques. Ce dispositif, qui a la forme d’une I.A. développée avec leurs petits moyens et leurs grandes compétences, engrangera donc les réactions cumulées de tous les participants, afin de déterminer quelle gouvernance serait à privilégier pour procéder à l’indispensable transition énergétique dont l’Humanité a besoin ! Voilà presque quatre années qu’auteurs (Juan Rodriguez et Julien Prothière), éditeur (Florent Toscano), illustrateur (Stéphane Escapa), développeur (Sébastien Flavier), énergéticien (Pascal Lenormand) et graphiste (David Boniffacy) des Jeux Opla sont à l’œuvre pour proposer ce jeu, dont vous venez de lire le postulat.
Mais qu’est-ce donc qu’In extremis ?
Chacune des 16 expériences du jeu se compose de 3 manches. La 3e propose un test optimisé avec une règle particulière.
Pour gagner une partie, il faut gagner les 3 manches d’une expérience.
Si vous gagnez les 16 expériences… il se passera un truc.
En revanche, vous perdez immédiatement à la fin d’une manche si vous ne subvenez pas aux besoins énergétiques d’une population ou que vous polluez plus que cela n’est viable. In extremis, comme [kosmopoli:t] en son temps, est un projet personnel englobant les personnalités de chacun des intervenants. De toute évidence le jeu le plus engagé des Jeux Opla, sans être orienté. Il a été imaginé comme ouvrant tous les possibles afin que le joueur en tire des conclusions relatives à ses propres sensibilités. Ce jeu a représenté une masse de travail folle, une ambition affichée de tous les acteurs, une intention forte.
Encadré
In extremis, c’est quoi ?
- une bonne grosse dose de science expliquée dans un livre accompagnant de 68 pages ;
- un jeu hybride ;
- un jeu coopératif ;
- un jeu évolutif (16 expériences différentes !) ;
- un party-game frénétique (manches de quelques minutes).