Veolia transforme ses sites de stockage de déchets en centrales solaires (300 MW) pour s’autoalimenter

Afin de rendre ses services autonomes en énergie en France, Veolia mise notamment sur l’installation de panneaux photovoltaïques sur ses sites de stockage des déchets en post-exploitation. Plus de 40 installations pour une capacité globale de plus de 300 MW d’énergie 100% locale et renouvelable, vont fleurir sur toute la France. L’équivalent de consommation de 130 000 habitants, soit une ville comme Boulogne-Billancourt ou Limoges !

Veolia accélère son déploiement d’énergies décarbonées locales avec la solarisation de ses sites de stockage de déchets en post-exploitation en France. Cette initiative s’inscrit dans l’ambition affichée par le Groupe de rendre ses services autonomes en énergie en France.

 

Il y a urgence à identifier et à affecter des terrains appropriés pour l’installation de parcs solaires

 

Veolia prévoit de lancer le développement de plus de 40 projets solaires sur des installations de stockage de déchets non dangereux (ISDND) sélectionnés, pour une capacité installée de 300 MW d’énergie renouvelable, correspondant à la consommation de 130 000 habitants, soit une surface d’environ 400 hectares de panneaux photovoltaïques. Les premières installations seront opérationnelles dès 2027. Veolia poursuit les études de faisabilité des centrales solaires sur ses sites de stockage des déchets dangereux ainsi que sur les sites qu’il gère pour le compte de ses clients industriels. Au total, c’est plus de 400 MW d’énergie renouvelable qui pourrait ainsi être installée partout dans l’hexagone.

Ce programme de solarisation intervient dans un contexte de déficit foncier important, qui reste un défi majeur pour le développement de projets solaires en France. Face à la demande croissante d’énergie propre et renouvelable, la nécessité d’identifier et d’affecter des terrains appropriés pour l’installation de parcs solaires devient de plus en plus pressante.

 

« Les délais doivent être réduits de moitié »

 

Cette disponibilité limitée des terrains adéquats, conjuguée à la complexité des procédures d’obtention des autorisations foncières, crée ainsi des obstacles majeurs. Une situation qui souligne la nécessaire collaboration entre les acteurs publics et privés pour permettre un déploiement rapide et efficace de l’énergie solaire en France. “Cette initiative s’inscrit pleinement dans notre stratégie de développement d’une énergie locale décarbonée. Depuis plusieurs mois, nous avons passé en revue l’ensemble de nos sites afin d’utiliser chaque espace approprié pour maximiser la production énergétique. Désormais, nos ISDND, dont la plupart produisent déjà du biogaz ou du biométhane, pourront également générer de l’énergie photovoltaïque”, explique Estelle Brachlianoff, directrice générale de Veolia. “Nous visons plus de 40 projets d’ici 3-4 ans, mais nous pourrions aller plus vite en levant les obstacles administratifs et en fluidifiant les procédures. Face aux enjeux de souveraineté et de décarbonation, ces délais doivent être réduits de moitié.”

 

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