Un groupe d’experts en photovoltaïque publie une mise à jour des règles de conception des installations photovoltaïques dans l’attente de la révision officielle, par l’AFNOR, du guide UTE C15-712-1.
Les règles de conception des installations photovoltaïques, que doivent respecter toutes les entreprises qui construisent des installations photovoltaïques sans stockage raccordées au réseau, sont actuellement précisées dans le guide pratique UTE C15-712-1. Or, depuis la publication de ce guide en 2013, de nouveaux produits sont apparus sur le marché sans que leurs règles de mise en œuvre ne soient explicitées, mettant en difficulté les professionnels du secteur et les organismes chargés de la vérification de la conformité de ces installations. Pour pallier cette absence de standard, un groupe d’experts en photovoltaïque a corédigé et met à disposition du public un document sur des règles de conception des installations photovoltaïques dans l’attente de la révision officielle, par l’AFNOR, du guide UTE C15-712-1.
Les propositions de mise à jour concernent toutes les installations photovoltaïques sans stockage raccordées au réseau, quelle que soit leur puissance. Les installations photovoltaïques de forte puissance sont principalement concernées par les dispositions s’appliquant :
• aux modules photovoltaïques bifaces
• aux fusibles de chaîne
• au réglage de la protection de découplage intégrée aux onduleurs
• ou encore à l’exigence de sectionnement à proximité de chaque onduleur.
Quant aux installations photovoltaïques de faible et moyenne puissance, des précisions sont apportées sur :
• l’utilisation des optimiseurs de puissance et des micro-onduleurs
• la coupure d’urgence du circuit à courant-continu
• le raccordement du conducteur de neutre
• ou encore la sensibilité de la protection différentielle.
L’objectif de ce complément au guide UTE C15-712-1 est de servir de référentiel technique provisoire pour les concepteurs d’installations photovoltaïques et les organismes chargés de la vérification de leur conformité ; étant entendu qu’une période de transition de 3-6 mois semble nécessaire avant l’application de ces nouvelles dispositions pour permettre à tous les intervenants d’adapter leurs pratiques.