À l’échelle mondiale, l’encrassement des systèmes solaires photovoltaïques (PV) par la poussière et la neige, et la perte subséquente de rendement énergétique, est le facteur le plus influent ayant un impact sur le rendement du système après irradiance.
En particulier dans les régions arides, l’encrassement peut affecter de manière significative les grandes installations photovoltaïques à grande échelle – ce qui rend nécessaire d’atténuer ces effets en nettoyant des systèmes entiers – et conduit ainsi à une réduction des revenus, causée par des dépenses d’exploitation et/ou d’investissement plus élevées (par exemple pour des investissements dans des revêtements anti-salissures [ASC] ou des robots de nettoyage et leur maintenance).
Ombrage de la neige
Le rapport concoctée par l’IAE PVPS résume donc les aspects de la salissure sous différentes perspectives, notamment les types de particules et les distributions globales (chapitre 1), les mécanismes et les facteurs contributifs (chapitre 2), les capteurs et les techniques de mesure (chapitre 3), les approches de modélisation et les résultats (chapitre 4), les impacts économiques (chapitre 5), les stratégies d’atténuation (chapitre 6) et les considérations spéciales d’installation et d’exploitation pour l’ombrage de la neige alors que les panneaux solaires prolifèrent de plus en plus dans des latitudes plus élevées (chapitre 7). Le rapport est destiné à servir les communautés de clients PV, l’industrie PV, les sociétés O&M, les investisseurs, les gestionnaires d’actifs, les développeurs d’équipements de test, les sociétés de test, les autorités de normalisation et les instituts de recherche.
Perte d’énergie PV de 3 à 5%
Les principaux auteurs ont identifié les 3 points clés suivants du rapport :
– Après l’irradiance, l’encrassement est le facteur le plus influent sur le rendement du système solaire photovoltaïque (PV) et on estime qu’il entraîne une perte de production annuelle d’énergie PV de 3 à 5 %, correspondant à une perte économique de l’ordre de 3 à 5 milliards d’euros provenant de dépenses d’exploitation, de nettoyage et/ou d’investissement plus élevées.
– L’encrassement est un facteur non seulement dans les régions équatoriales autour de l’Afrique et de l’Asie avec de fortes densités de particules en suspension dans l’atmosphère, mais aussi dans les régions de haute latitude en raison de la couverture de neige, car les installations prolifèrent à ces endroits.
– L’encrassement PV est très hétérogène, tant au niveau du module qu’au niveau de l’usine, et nécessite des réseaux multi-capteurs pour évaluer avec précision les taux d’encrassement et les délais de décision de nettoyage. Les approches de modélisation sont encore en cours d’affinement et nécessitent des données supplémentaires pour la validation.