La prochaine Journée nationale contre la précarité énergétique se tiendra mercredi 24 novembre 2022

La seconde journée nationale contre la précarité énergétique se tiendra le mercredi 24 novembre prochain. Dans l’urgence! 

Parce que la situation sociale et économique se durcit et qu’il est plus que jamais urgent de développer des solutions pour lutter contre ce fléau, ces mêmes organismes, rejoints par d’autres, renouvellent leur initiative. La seconde journée nationale contre la précarité énergétique se tiendra le mercredi 24 novembre prochain pour sensibiliser toujours davantage et fédérer encore plus d’événements locaux. La veille, mardi 23 novembre, la Fondation Abbé Pierre et ses partenaires organiseront un grand colloque. Événement phare, ce moment d’échange servira de forum pour un débat de haut niveau et une réflexion sur les axes prioritaires de lutte contre la précarité énergétique, dans un contexte politique qui sera décisif sur ce volet. Il se tiendra au Forum des Images, Allée Baltard, Paris 1Er. Toute initiative est la bienvenue, chacune et chacun étant invité à mettre en place une action dans le cadre de la JCPE.

En 2021, l’ONPE révélait que 12 millions de personnes en France sont touchées par la précarité énergétique. Si le phénomène se constate cet été en raison de la dégradation de la qualité thermique de nombre de logements, le contrecoup social de la crise sanitaire, doublé des répercussions sur le prix de l’énergie de la guerre en Ukraine, laissent hélas présager une augmentation du nombre de ces précaires cet hiver. Outre son incidence sur la situation financière des ménages qui ne peuvent faire face à des factures toujours plus élevées, la précarité énergétique a aussi de graves conséquences sur leur santé. Le fait d’habiter dans un logement difficile à tempérer par forte chaleur ou à chauffer l’hiver accroît de 50% le risque de se déclarer en mauvaise santé. La précarité énergétique peut également dégrader la salubrité de l’habitat, en favorisant l’humidité et les moisissures par phénomène de condensation. Enfin, elle retentit sur la vie sociale, sur les résultats scolaires des enfants, sur les violences familiales… Il ne peut y avoir de cohésion sociale sans un habitat qui protège tous les membres de chaque famille.

Cependant, partout en France, les associations, les collectivités, les services de l’État, les entreprises mettent en œuvre des solutions. Mais il faut faire mieux et chacun peut y prendre sa part. Pour cela, il faut comprendre ce qu’est la précarité énergétique, connaître les solutions qui existent, rencontrer ceux qui agissent déjà, prendre confiance dans la capacité à collaborer… Le 10 novembre dernier, une vingtaine d’organismes impliqués dans la prévention de la précarité énergétique, la lutte contre l’exclusion et le réchauffement climatique avaient mis en œuvre une journée nationale de sensibilisation à la précarité énergétique. Une démarche largement relayée par la presse et symboliquement soutenue par les Ministères du Logement et de la Santé. Plus de 130 événements locaux avaient été organisés dans ce cadre à travers la France, ouverts au grand public, en ligne et en présentiel, par des acteurs de la lutte contre la précarité énergétique : associations, collectivités territoriales, entreprises, syndicats…

Dans ce contexte, l’énergie solaire, via des initiatives comme Sol Solidaire, est en capacité de participer activement à cette lutte proclamée contre la précarité énergétique, véritable désastre social. Les projets d’autoconsommation collective et d’énergie solaire partagée peuvent également apporter leur écot pour faire baisser les factures et augmenter substantiellement le reste à vivre.

www.journee-precarite-energetique.fr/evenements/

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