Alors que le Président Emmanuel Macron déclarait en février 2022 vouloir atteindre en France l’objectif d’installer 100 GW de solaire d’ici 2050, ASCA, une entreprise d’ARMOR GROUP, concrétise ses investissements avec l’installation d’un nouvel équipement industriel photovoltaïque et noue un accord de licence avec la startup Dracula Technologies. Détails !
Soutenue dans ses investissements par le plan France Relance en décembre 2020, ASCA contribue ainsi à la montée en puissance d’une filière du solaire européenne forte et compétitive à l’heure où l’enjeu de la souveraineté énergétique est devenu central.
Un nouvel équipement industriel photovoltaïque
Dans ce conexte, ASCA, eader mondial du photovoltaïque organique (OPV), annonce l’installation en juin 2022 de nouveaux équipements industriels. Cet investissement vise à optimiser et automatiser l’étape de personnalisation en bout de chaîne (Late-Stage Customization) du processus de production des modules OPV. ASCA intègre ainsi à sa ligne industrielle existante sur son site de la Chevrolière, près de Nantes, une nouvelle machine laser afin d’augmenter la capacité de production des films OPV sur-mesure, tout en gagnant en rapidité. Les machines seront mises en service au deuxième semestre 2022. En complément de cet équipement, ASCA conçoit et installe un logiciel permettant d’automatiser la production de modules OPV sur-mesure dits « free-form » afin de simplifier la conception électrique des modules à partir des designs de ses clients. ASCA a bénéficié en décembre 2020 d’une dotation dans le cadre du Plan France Relance afin de financer sa stratégie d’innovation au service du développement de la technologie solaire.
1 million de m² de films solaires par an
« Reconnus pour notre contribution concrète à l’urgence climatique comme en témoignent nos différentes distinctions – German Sustainability Award 2020, Innovation Radar de la Commission Européenne et le soutien de France Relance -, nous développons des solutions personnalisées afin de maximiser le potentiel du solaire. Chez ASCA, nous enduisons nos films en pleine largeur sur notre site de La Chevrolière près de Nantes, et les structurons directement en local pour répondre au plus proche des besoins de nos clients. Fort de notre capacité de production d’1 million de m² de films solaires par an, cet investissement nous permet de renforcer notre offre de solutions solaires sur-mesure pour des projets de grandes envergures » commente Ralph Paetzold, Directeur Général d’ASCA.
Soutenir une filière du solaire industrielle européenne
Convaincu que les acteurs européens ont un rôle clé à jouer au sein du marché mondial du solaire, ASCA souhaite contribuer activement au développement de l’industrie européenne du photovoltaïque. C’est pourquoi, l’industriel mène en parallèle de ses récents investissements une véritable stratégie de partenariats visant à fédérer les acteurs du solaire autour du développement d’une filière forte et compétitive. Disposant du plus grand portefeuille de brevets relatifs aux modules OPV imprimés, ASCA souhaite favoriser la compétition au sein du marché et en diminuer les barrières à l’entrée, afin d’en soutenir directement la croissance. ASCA noue ainsi un accord de licence avec Dracula Technologies, une startup française conceptrice d’une technologie destinée à alimenter en énergie les objets connectés grâce à l’OPV. « D’autres discussions sont en cours et nous veillerons à ce qu’un accord soit trouvé avec tous les autres acteurs de l’industrie de l’OPV imprimé dans les mois à venir. Ceci est essentiel pour soutenir la croissance du marché du photovoltaïque organique » ajoute Nicolas Vannieuwenhuyse, Responsable Grands Comptes d’ASCA.
Des solutions uniques pour atteindre la neutralité carbone dans les villes
« Il est urgent pour l’Europe d’atteindre une véritable indépendance énergétique durable. Le photovoltaïque intégré aux bâtiments permet de produire de l’énergie dans les zones urbaines tout en préservant les terres agricoles, destinées à la production alimentaire. En s’intégrant parfaitement aux enveloppes des bâtiments – même déjà existants –, les modules solaires BIPV (Building Integrated Photovoltaics) offrent des solutions uniques pour atteindre la neutralité carbone dans les villes. Pour autant, la réglementation actuelle peine à prendre en considération ces technologies et leurs bénéfices comme la légèreté ou un pay-back carbone faible qui pourraient permettre un large déploiement du solaire intégré au bâtiment. Afin de nous donner tous les moyens de la transition écologique, il est nécessaire d’adapter les normes européennes pour tenir compte des caractéristiques des dernières innovations solaires telles que le photovoltaïque organique » conclut Ralph Paetzold.