Cette nuit du 24 février, une guerre s’est engagée aux portes de l’Europe, la Russie a attaqué l’Ukraine. Les Européens n’iront pas mourir pour Kiev, mais il est clair qu’ils vont subir une guerre de l’énergie. Dimitry Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, a annoncé sur Twitter le 22 février que l’Europe allait bientôt payer deux fois plus cher le gaz russe.
A l’heure où l’énergie est devenue une arme géopolitique qui touche les Français dans leur quotidien, combiner les solutions de chaleur renouvelable dont le solaire thermique pour décarboner nos territoires, c’est aussi défendre notre indépendance et augmenter notre résilience. L’action que chaque décideur peut faire à son échelle pour s’adapter face à cette crise de l’énergie, dont on ne connait ni l’ampleur et ni la durée, c’est accélérer la transition avec l’isolation des bâtiments et le recours à la chaleur renouvelable.
Cet air du temps qui sent la poudre avec le prix de l’énergie qui s’envole, est une injonction de plus pour nous inciter à décarboner la chaleur. Le GIEC va très bientôt publier un rapport alarmiste sur les impacts du réchauffement, qui devrait dresser un tableau funeste prouvant une fois encore l’urgence de réduire les émissions.
La chaleur solaire collective est la solution disponible partout en France, pour décarboner la chaleur avec la troupe des autres filières renouvelables. Espérons que la paix reviendra bientôt sur le flanc Est de l’Europe, alors que le combat climatique doit changer d’échelle sur la décennie. En ces temps sombres, soyons solidaires avec les ukrainiens. Et unis, forts et déterminés au niveau national et local, où nous pouvons agir résolument pour un futur 100 % chaleur renouvelable avec le solaire et ses alliés.