Porté depuis 2017 par la société Eléments, développeur et producteur d’énergies renouvelables, le projet « Soleil de Mitra » s’est concrétisé en octobre 2021. A la clef du chantier qui se déroulera jusqu’en février 2022 : une centrale innovante de 11 000 panneaux photovoltaïques ! Un projet d’envergure techniquement remarquable implanté sur des zones non-constructibles, en adéquation avec la démarche environnementale de Nîmes Métropole, qui ambitionne de devenir un territoire à énergie positive d’ici 2050.
Implantée sur les communes de Saint-Gilles et de Garons, la zone d’activité Mitra, dont Nîmes Métropole a confié la gestion de la concession à la Société d’aménagement du territoire (SAT), est au cœur de ce projet de la société Eléments qui verra le jour en février 2022. « Nous sommes ravis d’accueillir au sein de l’Agglomération ce projet écoresponsable innovant », souligne Franck Proust, président de Nîmes Métropole.
« Nous sommes très heureux de voir la concrétisation de notre première centrale photovoltaïque au sol en Occitanie, territoire de naissance de notre société », commente Pierre-Alexandre Cichostepski, président d’Eléments. Une centrale qui s’inscrit dans une logique de valorisation de terrains délaissés de la ZAC Mitra situés à proximité immédiate de l’autoroute A54. La future centrale photovoltaïque utilisera ainsi cinq terrains pour une surface totale de 6 hectares. A noter que ces panneaux se situeront sur des terrains non constructibles car situés en zone inondable, d’où leur installation sur des pieux en hauteur de façon à ne pas être submergés. Les ouvrages seront conçus dans une structure adéquate et renforcée tandis que panneaux et équipements sensibles seront situés bien au-dessus du niveau de l’eau. « L’installation de l’entreprise française ELEMENTS, le second acteur industriel en production d’énergie photovoltaïque à venir s’installer sur la ZAC Mitra, est pour nous un message significatif dans la démarche éco-responsable de ce projet», commente Antoine Cotillon, Directeur Général de la SAT.
La future centrale de 5 MW permettra de produire 7,4 GWh/an, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle moyenne d’environ 3.000 habitants. Par ailleurs, les rejets atmosphériques évités sont estimés à 2.200 tonnes de CO2 par an. Une véritable avancée pour l’écométropole dont se réjouit Pierre Lucchini, vice-président de Nîmes Métropole, délégué aux énergies renouvelables. « Notre ambition est que Nîmes Métropole devienne un territoire à énergie positive à l’horizon 2050. »
Enjeu ? Produire plus d’énergie que celle consommée sur le territoire via des projets d’installation d’énergies renouvelables par exemple. Valorisation de terrains délaissés, lutte contre le changement climatique, réduction de l’empreinte carbone du territoire : ce projet s’inscrit pleinement dans le cadre du Plan climat-air-énergie territorial (PCAET) lancé par l’Agglo en 2021.Le chantier de centrale photovoltaïque a commencé le premier 1er octobre. La mise en service est prévue pour fin février 2022.