IEL met en service une centrale de 316 kWc où comment contourner un chéneau gênant…

Ulysse Jolly, céréalier grandes cultures à Longèves, s’est lancé dans un projet photovoltaïque début 2019. Ayant un grand besoin de stockage de matériel agricole ainsi que de céréales, il devenait urgent de construire un nouveau bâtiment. C’est ainsi qu’il s’est adressé à IEL Etudes & Installations sur les recommandations d’un de ses collègues lui-même client de la société référente dans les projets solaires photovoltaïques clé-en-mains. On vous raconte l’histoire où la technologie SolarEdge utilisée par IEL a permis de pallier le problème d’un chéneau malencontreux !

Après une première rencontre en mars avec Yan Ruault-Sapin, chargé d’Affaires chez IEL Initiatives et Energies Locales, opérateur solaire et éolien actif sur le Grand Ouest depuis 2004, l’agriculteur Ulysse Joly étudie plusieurs scénarii quant au type de projet et à la puissance pouvant être installée en toiture. «Finalement, avec la hausse des tarifs d’achat d’électricité en appel d’offres, Ulysse Jolly a opté pour un projet de 316 kWc sur un bâtiment orienté plein sud» déclare Yan Ruault-Sapin.  Le  dossier  finalisé  du  projet  de  centrale  solaire  d’Ulysse Jolly  sera  donc  déposé  à  la  session  d’appels  d’offre  de  juillet  2019.

 

Des panneaux au Nord

 

Lauréat lors des résultats de la Commission de Régulation de l’Energie au mois de novembre suivant, les travaux du projet solaire peuvent alors débuter…

Après le montage du bâtiment réalisé par SICOM au 1er semestre 2020, les techniciens d’IEL interviennent au cours de l’été pour l’installation de la centrale photovoltaïque. Lors du chantier, ces derniers se rendent compte que la largeur utile du rampant est légèrement inférieure à celle prévue initialement, du fait d’un chéneau en tête de poteau. Ce léger écart suffit à remettre en cause sur le coup la pose de la première ligne de panneaux photovoltaïques. Fort  heureusement,  grâce  à  la  solution  d’onduleurs  SolarEdge  comprenant  des  optimiseurs  de  puissance  en  toiture, cette  ligne  de  panneaux  trouvera  sa  place  sur  le  rampant  nord  du  bâtiment,  au  plus  près  du  faitage,  afin  de  maintenir la  puissance  convenue  avec  le  client.

 

Une baisse de production limitée à 0.3% / an au lieu de 3.8% / an

 

En  effet,  avec  cette  solution,  les  panneaux  photovoltaïques  sont  interconnectés deux  par  deux  par  le  biais  d’optimiseurs  de  puissance  (boitiers  électroniques)  fixés  sous  les  panneaux.  Les  panneaux ne  sont  donc  plus  connectés  en  série  mais  en  «  parallèle  ».  Ce  mode  d’interconnexion  permet  ainsi  de  «  relier  »  des

panneaux  entre  eux  avec  des  orientations  et/ou  des  inclinaisons  différentes.  Grâce  à  l’ensoleillement  local  favorable et  une  faible  pente  au  nord,  le  rendement  énergétique  de  cette  ligne  de  38  panneaux  «déplacés»  reste  significatif.  «La baisse de production a été ainsi limitée à 0.3% / an au lieu de 3.8% / an si la ligne en question avait été supprimée» précise Ulysse Jolly soulagé et satisfait, avant de conclure «Ce projet photovoltaïque aide au financement de mon bâtiment et me permet de participer au développement durable».

 

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