ilek dénonce le manque de transparence dans le secteur de l’énergie verte dans une campagne de communication

Vous avez sans doute vu ou entendu parler d’Ilez à la télé ou à la radio ces derniers jours. Énergie  100%  verte  ou  en  partie  nucléaire ? Les  fournisseurs  d’énergie  ne  donnent  pas toujours toutes les informations aux clients au sujet de l’origine de l’énergie, car jusqu’ici rien ne les y oblige légalement. Un paradoxe dans le secteur qu’ilek dénonce dans sa nouvelle campagne de communication 360° qui a démarré le 1er mars dernier.

Le marché de l’énergie est si opaque que les consommateurs ne peuvent que difficilement obtenir des informations précises quant à la réelle origine de l’énergie qu’ils ont choisie. C’est en substance le message qu’ilek, fournisseur d’électricité verte et de biogaz, veut faire passer à travers sa nouvelle campagne de communication. Existerait-il des offres vertes pas si vertes ?

 

100% vert, ou pas

 

«Chez ilek, notre politique est claire : 100% de l’énergie consommée est celle directement fournie par le producteur basé en France, rémunéré à hauteur de 31% du montant de la facture d’énergie mensuelle», explique Julien Chardon, co-fondateur ilek. Il y a eu cependant du progrès depuis l’arrivée d’ilek sur le marché en 2016 : des audits réalisés chaque année par Greenpeace par exemple. La part que jouent des acteurs indépendants tels que celui-ci dans le combat de la transparence est importante, notamment aux yeux des consommateurs, de plus en plus engagés dans leur choix d’énergie renouvelable. En 2019, près de 9% d’entre eux ont choisi volontairement une offre verte, c’est 3 fois plus qu’il y a trois ans.

 

Aller plus loin sur la transparence

 

Même  si  le  médiateur  de  l’énergie  fait  preuve  d’une  volonté  de  transparence  en  imposant  aux  fournisseurs l’affichage  du  sourcing  des  Garanties  d’Origine (G.O.)  de  l’énergie  et  la  souscription  aux  volumes  de  l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique),  ces derniers tardent encore à se mettre en règle. Ainsi, certains fournisseurs qui commercialisent des offres dites «vertes» soutiennent en réalité la production nucléaire, en souscrivant au contrat Arenh à 42€/mgW (contre 50€ au prix de marché), en réalisant ainsi au passage une augmentation de leurs marges. «Nous n’avons rien contre l’Arenh, précise Julien Chardon. Simplement, les consommateurs devraient être informés clairement des fournisseurs qui y souscrivent, et ceux, comme ilek qui font le choix délibéré de ne pas le faire».

 

100% renouvelable, 100% local, 100% juste

 

Chez  ilek,  le  choix  a  été  fait  de  n’acheter  des  G.O.  qu’aux  producteurs  en  France  auprès  de  qui  le fournisseur  s’approvisionne  en  énergie,  et  de  ne  pas  souscrire  à  l’Arenh,  quitte  à  payer  plus  cher.  Un choix  écologique  fort  qui  n’est  pas  assez  récompensé  aujourd’hui,  d’après  Julien  Chardon.

«Tous  les fournisseurs  qui  souscrivent  à  l’Arenh  devraient  avoir l’obligation  d’en  informer  leurs  clients»,  réclame-t-il. ‘‘Un mot ne suffit pas pour être vert’’ conclut-il.

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