Malgré la crise sanitaire, le changement climatique est toujours considéré par l’opinion publique de plusieurs pays européens comme le plus gros problème auquel l’humanité est confrontée. C’est la conclusion d’une nouvelle recherche publiée le mardi 18 août par Vattenfall, le producteur historique d’énergie suédois.
La nouvelle enquête complète un rapport de Vattenfall réalisé en décembre 2019, qui explorait les attitudes et la réaction émotionnelle des citoyens européens face au débat sur le changement climatique. Cette première série de recherches a révélé que le changement climatique était considéré comme le problème le plus grave dans le monde – avant tout autre problème mondial tel que la pauvreté, les guerres et les conflits, ou la récession économique. L’étude de suivi, entreprise en juin 2020, visait à déterminer si et comment les opinions sur le changement climatique ont évolué à la suite de la pandémie sanitaire mondiale.
Le changement climatique : une préoccupation durable
Alors qu’il y a une forte augmentation de l’inquiétude des gens face aux épidémies et à la récession économique, près d’un tiers (28%) des personnes en France, en Suède, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Danemark, en Finlande et au Royaume-Uni indiquent qu’ils considèrent aujourd’hui le changement climatique comme le problème mondial le plus pressant dans le monde. Jusqu’à 69% des individus se disent « assez » ou « très » préoccupés par le changement climatique. Ces deux résultats restent assez stables par rapport à décembre 2019. Il semble donc que le changement climatique se soit imposé comme une préoccupation durable dans l’esprit des citoyens européens.
Les réponses montrent clairement l’attente qu’un engagement significatif à long terme est nécessaire de la part de tous les acteurs qui peuvent influer sur le changement climatique : gouvernements, entreprises et particuliers. Les résultats ont également révélé que la plupart des répondants (57%) estiment que la priorité absolue devrait être donnée à la poursuite ou à l’augmentation des engagements en matière de changement climatique, lorsqu’il s’agit de discussions en cours sur la reprise financière à travers l’Europe. Enfin, la part de ceux qui déclarent avoir « l’espoir que nous pourrons arrêter le changement climatique » et être « inspiré par ce que je vois d’autres personnes faire pour arrêter le changement climatique » reste pratiquement inchangée. Cela montre qu’il est plus que jamais nécessaire de mettre en évidence la prise d’actions spécifiques pour lutter contre le changement climatique.
Rendre possible une vie sans énergie fossile
Pour le rapport, Vattenfall a consulté la psychologue américaine Renee Lertzman. Elle précise : « Ces résultats devraient apporter du réconfort. Ils montrent que notre préoccupation et notre devoir de diligence envers le monde peuvent être réveillés en période de crise – lorsque nous nous sentons intégrés à quelque chose de beaucoup plus grand. Ils indiquent également que les angoisses et les inquiétudes durables et constantes concernant le changement climatique au milieu de ces défis sanitaires mondiaux peuvent être une bonne chose. En fin de compte, ils nous pousseront à agir. » Magnus Hall, PDG de Vattenfall a quant à lui déclaré : « Il est clair que nos émotions envers le changement climatique restent inchangées même à la suite d’une crise sanitaire mondiale. En tant qu’entreprise qui produit et fournit de l’énergie, notre capacité à avoir un impact positif est considérable et ce rapport le souligne. Nous sommes pleinement engagés, dans l’ensemble de notre entreprise de 20 000 personnes, à rendre possible une vie sans énergie fossile en une génération et à aider les partenaires et les industries à électrifier les transports et les processus dans le but de remplacer les combustibles fossiles.
www.datapressepremium.com/rmdiff/2010713/Climate_Change_Report_Appendix_FR.pdf