La Solar Module Manufacturers Association Bangladesh (SMMAB) a demandé le soutien du gouvernement après que les activités de production ont subi un coup dur en raison du verrouillage industriel de 40 jours du COVID-19. Somik Das, Senior Power Analyst chez GlobalData, une société leader de données et d’analyse, commente : «Les fabricants de modules ont exigé que 58,9 millions de dollars soient dépensés pour des subventions, des prêts à long terme sans intérêt, des exonérations fiscales au cours des cinq prochaines années mais aussi pour la mise en Å“uvre de projets gouvernementaux d’installations solaires photovoltaïques sur les toits des bâtiments publics.
«Le Bangladesh s’était fixé pour objectif de produire 10% de l’électricité à partir d’énergies renouvelables d’ici 2021. Cela signifie que 2 000 MW d’électricité devraient provenir de sources renouvelables. Le pays dispose de 100 MW de capacité de fabrication de modules photovoltaïques. Ces fabricants étaient déjà confrontés à des problèmes tels que la concurrence d’acteurs étrangers, le manque d’obligations de contenu local à l’appui de l’industrie nationale et le manque de politique bancaire favorable.
«La pandémie actuelle a compliqué la situation des fabricants de modules nationaux, qui sont déjà sous le choc de la concurrence étrangère. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement doit régler les problèmes soulevés par divers intervenants de l’industrie en raison de l’éclosion de COVID-19. Les entreprises locales ont investi dans la fabrication de modules solaires alors que le gouvernement déclarait les panneaux photovoltaïques comme produit phare de l’année 2020. La pandémie actuelle a mis à mal les investissements des fabricants locaux. Ils ont dû faire face à des goulots d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement et à la fermeture de l’activité de fabrication, ce qui a entraîné d’énormes difficultés financières et de substantielles pertes.
“Le gouvernement fournit déjà une aide sous la forme d’un Fonds vert pour la transformation (GTF) de 200 millions d’euros (218,7 millions de dollars américains) pour accorder des prêts bonifiés aux développeurs solaires et à d’autres produits respectueux de l’environnement et aux importateurs de composants de l’efficacité énergétique de la zone euro. Cette décision visait à résoudre les problèmes de liquidité et de chaîne d’approvisionnement. Cependant, la marge de 3% (1% par la banque centrale et 2% par le prêteur agréé) couverte par le prêteur et l’agence centrale dans le scénario de marché actuel n’apporte pas un allégement complet aux développeurs et fabricants. D’où la demande des industriels pour le plan de relance. »