Avec une augmentation de 3,1 % du budget du ministère de la Transition écologique et solidaire, le Gouvernement donne la priorité à la transition écologique. Ce sont près d’1 milliard d’euros d’augmentation qui s’ajoutent à la progression d’environ 900 millions d’euros déjà intervenue en 2018. Soit un total des crédits de 34,2 milliards d’euros, pour le ministère et ses opérateurs, pour mettre en Å“uvre toutes ses grandes politiques.
En 2019, cette augmentation concerne toutes les grandes priorités du ministère : l’énergie et le climat, l’eau et la biodiversité, les risques et la santé, la mobilité et les transports. Afin d’inscrire dans le temps long la transition écologique, l’État mobilise ses moyens et aide les collectivités locales, les entreprises et les ménages à investir et à modifier leurs comportements, à la fois à travers le budget du ministère et par l’utilisation de la fiscalité.
+1,3 pour le budget des EnR
Le budget 2019 permet à l’Etat de continuer à investir ses propres crédits mais vise également à orienter les investissements et les comportements des acteurs publics ou privés. Ainsi, la lutte contre le changement climatique reste un objectif essentiel qui nécessite le développement des énergies renouvelables. Aussi le compte d’affectation spéciale pour la transition énergétique (CAS TE), qui finance notamment les énergies renouvelables électriques (PV et éolien) et la méthanisation augmente-t-il de 1,3 % pour atteindre 7,3 Md€ en 2019.
Parallèlement, la fiscalité va continuer à jouer un rôle majeur pour orienter durablement les choix d’investissement et les comportements des entreprises, des collectivités et des ménages vers une moindre consommation d’énergie fossile ; la contribution carbone va progresser, comme annoncé l’année dernière, et passer de 44,6 €/tCO2 en 2018 à 55 €/tCO2 en 2019. La fiscalité sur le gazole non routier des entreprises industrielles et du bâtiment sera quant à elle alignée en 2019 sur celle des particuliers.