Le Brésil, qui s’est fixé des objectifs ambitieux dans le domaine des solutions et des technologies énergétiques intersectorielles (notamment le solaire et l’éolien), participe actuellement au salon Intersolar. Roberto Jaguaribe, Président d’Apex-Brasil (Agence brésilienne de promotion du commerce et des investissements), explique : « Avec sa taille considérable, le Brésil est le plus grand producteur d’énergie durable – environ 82 % de l’électricité produite par le pays provient d’énergies renouvelables. En signant la COP21 à Paris, nous nous sommes engagés à augmenter cette part ». Le Brésil est le troisième marché mondial des énergies renouvelables après la Chine et les Etats-Unis. La part des énergies renouvelables (petites centrales hydroélectriques, biomasse, énergie éolienne et solaire) dans la consommation nationale d’énergie devrait passer de 8,2 % en 2017 à plus de 23 % à l’horizon 2030.
En matière d’énergie solaire, la société française EDF Energies Nouvelles travaille à l’achèvement du complexe Pirapora de 800 hectares près de Montes Claros. Fin 2018, 420 000 foyers seront alimentés en énergie solaire. Depuis 2012, il existe également un réseau national qui ouvre des possibilités de production décentralisée d’énergie. Le plan décennal du Brésil vise à faire passer la capacité de 1 gigawatt actuellement à 13 gigawatts.
Afin de développer davantage l’innovation et les nouvelles technologies dans le domaine des énergies renouvelables, le premier producteur privé indépendant d’électricité ENGIE construit un nouveau centre de recherche au Brésil. Les déclarations d’intention avec Apex-Brasil et le gouvernement de Santa Catarina ont déjà été signées. La part d’ENGIE dans la capacité de production nationale est de 6 %, dont 90 % provenant d’énergie renouvelables. Selon ENGIE, le nouveau centre de recherche augmentera considérablement les investissements en R&D et l’innovation au Brésil, qui s’élèvent actuellement à environ 4 millions de dollars par an.