On les avait perdus de vue en Europe et en France. Les voilà qu’elles refont leur apparition sur un site de vente en ligne de produits design UbiSun. Les petites perles de l’entreprise Kyosemi connaissent quelques débouchés commerciaux pour alimenter des lampes autonomes de SphelarPower ou autres objets de déco. En attendant le monde du bâtiment dans l’avenir
Les panneaux solaires mono ou poly cristallins sont plats comme une province belge en lisière de mer du Nord. Pourtant, les rayons de soleil ne tombent pas de manière uniforme dans le monde naturel. La position du soleil évolue sans cesse au cours de la journée. Les photons sont dispersés par les nuages ou reflétés par le verre ou l’eau. Quel est finalement le meilleur moyen d’attraper le plus possible de lumière pour la transformer en plus en un maximum d’énergie électrique possible ? Cette question a conduit la société japonaise Kyosemi Corporation a inventé et développé une mini sphère (2 mm de diamètre) photovoltaïque dotée de deux électrodes aux pôles. Cette jolie perle seyante attire de toutes parts les rayons du soleil. Elle est capable de capter le maximum de photons tout au long de la course du soleil et affiche ainsi d’excellents rendements par rapport à une même puissance sur capteur plat.
Le solaire dans une approche en trois dimensions
Pour l’heure, les applications de cette techno de rupture sont à trouver dans le catalogue de la société SphelarPower qui a intégré ces sphères PV au sein de sticks lumineux autonomes ou de jolies lampes solaires sabliers, la Sphelar Lantern symbole du temps qui passe et de l’alternance jour/nuit. Toujours sous la marque SphelarPower, un artiste japonais a créé des petits manchots de résine dont les yeux s’illuminent d’un vert smaragdin sous l’effet de la techno.Sphelar, une Å“uvre exposée au salon du design de Milan 2018 pour dénoncer la passivité du monde devant le spectacle funeste de son réchauffement et de la fonte des calottes glacières. Au-delà de cet aspect purement symbolique, le très original produit Sphelar dispose du potentiel pour s’intégrer à de nouvelles applications en trois dimensions notamment dans des équipements nomades ou encore dans le BIPV, pourquoi pas enté au sein de murs rideaux en verre ou greffé à des surfaces courbes en rotondité. Un produit qui pourrait avoir de l’avenir à l’heure de l’autoconsommation généralisée. A suivre
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