A l’heure de l’écriture inclusive et de la féminisation des noms de métiers, n’en doutons pas, le père Noël est une femme. Pour l’épanouissement de l’énergie solaire en France, il en est ainsi. Pas de doute possible. Ce père Noël au féminin est d’ailleurs envoyée spéciale de l’Alliance Solaire Internationale et ambassadrice des pôles, ces royaumes de solitude. Elle y vit une partie de l’année à constater le réchauffement climatique et la fonte des neiges. Ses rennes pataugent dans la gadou, la gadou Il se murmure que cette mère Noël, femme politique d’influence et emplie de bravitude, aurait l’oreille du président de la France, Emmanuel Macron. L’antienne de cette Reine des neiges est claire et sans ambages : « Libérez, délivrez l’énergie solaire », entonnée sur un traîneau remplie de modules photovoltaïques et d’onduleurs comme autant d’offrandes au ministre de l’écologie et de la transition énergétique et solidaire Nicolas Hulot.
Et il semblerait que le message ait été entendu. En ces périodes de fin d’année, le ministre Hulot prendrait même des airs de Saint-Nicolas pour la filière solaire dopée par le phénomène de l’autoconsommation. « En la matière, le Gouvernement ne se montre pas uniquement défensif ! Il a notamment ouvert le principe de l’autoconsommation collective et défend, à ce titre, les cadres juridiques les plus ouverts d’Europe, en appuyant cette autoconsommation sur le réseau public. Derrière cette question, il y a presque un choix de société. Ce sujet mérite d’être débattu, il est déjà bon de l’inscrire dans notre logiciel » a confié le ministre lors d’une rencontre au Sénat.
Début décembre, sur les ondes d’une radio nationale, il a encore garni sa hotte: « Sur les énergies renouvelables, je suis en train de préparer avec trois ministères un « Green New Deal » pour que sur le développement des énergies renouvelables, notamment le solaire et l’éolien, l’on puisse changer d’échelle. Cela va prendre un peu de temps, on va présenter un plan massif au Président de la République au printemps 2018 et là aussi il faut que les règles ne changent pas, car on a parfois, c’est vrai, fragilisé la filière. On a un potentiel de développement des énergies solaire et éolienne extraordinaire et je voudrais que la France change d’échelle dans ce domaine ». Un beau conte de Noël pour la filière solaire qui attend davantage de liberté que de subventions dans les charentaises au pied du sapin. Libérez, délivrez