Entre le 18 avril et le 2 juin 2017, la société Générale du Solaire, soucieuse de suivre les orientations de la loi sur la transition énergétique, a lancé une opération de financement participatif ouverte à l’ensemble des concitoyens. Un succès !
En 45 jours, cette opération, initiée via la plateforme Lendosphere, a convaincu 683 investisseurs particuliers, ainsi que deux investisseurs institutionnels pour une part minoritaire, les fonds « Allianz Crowdlending » et « Prêtons Ensemble ». Le plafond maximum de souscription via une plateforme ayant opté pour le statut de CIP telle que Lendosphere est de 2,5 millions d’euros. Dans le cadre de cette opération, ce montant a été atteint, pour la première fois en France dans le secteur des énergies renouvelables en financement participatif. Les conditions principales du prêt étaient les suivantes :
- montant du taux d’intérêt annuel : 5,15% ;
- durée : 4 années et demie, à échéances semestrielles.
Une épargne locale pour une énergie locale
Balbutiant encore en France, ce type de financement séduit de plus en plus de concitoyens qui revendiquent une appétence grandissante pour les investissements écologiques. Il leur permet ainsi de concilier leurs valeurs avec les besoins économiques du secteur des énergies renouvelables. Selon Daniel Bour, fondateur et Président de Générale du Solaire, grâce à la loi sur la transition énergétique, les citoyens Français ont enfin la possibilité d’investir localement dans les énergies renouvelables. «Générale du Solaire offre une gamme de produits et de services qui impactent l’ensemble de nos concitoyens. Comme le préconise la loi sur la transition énergétique, j’ai voulu associer les particuliers à Générale du Solaire grâce au financement participatif. Transparence, pédagogie, innovation, participation citoyenne : les valeurs du financement participatif sont conformes à la philosophie de notre société. Nous comptons d’ailleurs ouvrir prochainement certaines de nos centrales à ce type de financement local pour associer tous ceux qui le désireront à devenir des acteurs de la vie économique locale et des actionnaires locaux afin de développer la filière énergies renouvelables en région. La France a une carte à jouer en la matière », souligne Daniel Bour.
Pour cette opération, trois visites ont été proposées tout au long de la campagne : le siège parisien du groupe, la centrale solaire francilienne de Sourdun et la centrale solaire de Podio Alto, dans le Gard. Au total, une centaine de personnes ont pu rencontrer les équipes de Générale du Solaire, leur poser toutes les questions de leur choix, et découvrir le secteur photovoltaïque.
Profil des prêteurs entre 19 ans et 81 ans
Les prêteurs de Générale du Solaire ont entre 19 et 81 ans, pour des prêts entre 50€ et 70.000€. Les 31-50 ans représentent plus de la moitié des prêteurs (52,3%). Les Franciliens ont contribué pour 48% du montant total, les Bretons et ceux de la Région PACA pour 16%, ceux de Nouvelle-Aquitaine, d’Occitanie et d’Auvergne Rhône-Alpes pour 15%. La quasi-totalité des départements métropolitains est représentée. « Je suis d’abord intéressé par le développement des énergies renouvelables, et si en plus ce placement rapporte, pourquoi pas ? Cela me permettra de continuer à investir sur d’autres projets », témoigne Bernard Garde, prêteur et visiteur du site de Podio Alto.
Un record associant particuliers et institutionnels pour la transition énergétique
L’opération lancée par Générale du Solaire est un record français pour le crowdlending dédié aux énergies renouvelables. Elle figure également parmi les plus importantes opérations de crowdlending tous secteurs confondus. Elle conforte la place de leader pour Lendosphere, qui représente 10% du marché français du crowdlending. « Le financement de la transition énergétique nécessite de concilier la capacité d’investissement des institutionnels à la force du nombre grâce au crowdlending. Lendosphere a montré qu’en associant dans des conditions identiques les épargnants français et des fonds institutionnels, le financement participatif est devenu un outil de financement à part entière pour les entreprises du secteur des énergies renouvelables. C’est une très bonne nouvelle pour notre métier, à l’aube du lancement des opérations dédiées aux appels d’offres dans le solaire et l’éolien », souligne Amaury Blais, président et co-fondateur de Lendosphere.
Plus d’infos…