EY publie la 47ème édition de son rapport RECAI (Renewable Country Attractiveness Index). Cette nouvelle édition du baromètre révèle des changements majeurs dans le classement mondial : presque sans exception, les marchés européens affichent une chute de leur indice d’attractivité en matière d’investissements dans les énergies renouvelables. En revanche, les marchés les moins matures tirent leur épingle du jeu, à l’image de l’Amérique latine, de l’Afrique ou encore de l’Asie.
Le Chili (4ème position), le Brésil (6ème) et le Mexique (7ème) réalisent une progression importante dans le classement, tandis que l’Allemagne et la France chutent depuis la dernière édition (5ème et 8ème place).
L’Argentine réalise la percée la plus importante de cette nouvelle édition. La transformation de l’économie et le déploiement d’un programme d’énergies renouvelables ambitieux permettent une entrée en 18ème position. L’Argentine bénéficie de l’un des marchés de l’électricité les plus compétitifs de l’Amérique latine. En dépit de l’une des plus grandes réserves de gaz de schiste au monde, le pays reste un importateur majeur d’énergie.
Malgré l’incertitude sur son plan Clean Power, les Etats-Unis conservent la première place, notamment grâce à la prolongation de cinq ans de crédits d’impôt fédéraux pour l’éolien et l’énergie solaire.
« Avec la COP21, Paris a envoyé un signal très fort aux investisseurs. Le défi est désormais d’engager ce que les gouvernements ont convenu et de traduire cela en plans concrets pour l’investissement » estime Alexis Gazzo, Associé EY en charge des énergies renouvelables au sein du département Environnement et Développement Durable.
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