La publication du 10ème rapport sur les « Tendances mondiales des investissements dans les énergies renouvelables » par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), atteste que les énergies renouvelables tiennent une place centrale et de plus en plus importante dans l’économie mondiale. Des investissements record en 2015 ont soutenu leur déploiement. « Tout comme l’Accord de Paris marque un moment d’accélération pour l’Histoire, les nouvelles données de ce rapport prouvent qu’un changement structurel est réellement en marche » se félicite Ségolène Royal, la Présidente de la COP21. Celles-ci révèlent en effet que :
la production d’électricité à base de charbon et de gaz a attiré moitié moins d’investissements que ceux consacrés aux énergies renouvelables l’année dernière ;
les énergies renouvelables ont contribué plus que toutes les autres technologies réunies à l’accroissement de la capacité électrique mondiale ;
pour la première fois, les investissements dans les énergies renouvelables effectués dans les pays en développement (+19 % en 2015) ont dépassé ceux des pays développés (-8 %) ;
les investissements mondiaux en 2015, année record, dans les énergies renouvelables s’élèvent à 286 milliards de dollars, soit un total de 2.300 milliards sur 12 ans.
La COP21 a été une étape clé dans la bascule vers un développement mondial sobre en carbone et résilient. Elle ouvre la voie à la transition vers des énergies 100 % propres dont la planète a besoin. La Conférence de Paris a souligné l’importance des énergies renouvelables, notamment pour étendre l’accès à une énergie durable dans les pays en développement, en particulier l’Afrique. Dans les faits, beaucoup d’États ont fait le choix d’avoir recours aux énergies renouvelables : plus de 2/3 des 188 pays ayant soumis une contribution nationale ont formulé de nouveaux objectifs pour ces énergies, à horizon 2025 ou 2030.
De nombreuses initiatives et coalitions portées par la France sur les énergies renouvelables ont été lancées : l’Alliance mondiale pour la géothermie, l’Alliance solaire internationale, l’Initiative pour l’énergie renouvelable en Afrique et l’initiative RE100. Ces initiatives se concrétisent déjà en 2016 sous l’impulsion de la présidence française de la COP21, grâce aux déplacements de la ministre notamment en Afrique. « L’impulsion donnée à Paris va accélérer ce mouvement et la revue quinquennale des contributions sera l’opportunité de politiques énergétiques à chaque fois plus ambitieuses » précise également la présidente de la COP21.
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