Pour le PDG de Saint-Gobain, le solaire doit s’envisager sans subvention

Dans le magazine Challenges, Pierre-André de Chalendar, P-DG de Saint-Gobain, évoque l’activité photovoltaïque du groupe français et table sur 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2015 dans le domaine. Morceaux choisis :

« Je ne suis pas toujours content de ce que fait le gouvernement dans le solaire, car nous avons eu des à-coups, ce qui est dommage. Le fait de prévoir une dégressivité dans les subventions est fondamental, sinon cela aurait coûté trop cher. Le modèle de Saint-Gobain dans le solaire est basé sur le fait qu’à terme il ne doit pas y avoir besoin de subventions. Il y a deux facteurs principaux à prendre en compte : le nombre d’heures de soleil et le prix de l’électricité alternative. Aujourd’hui, si je prends ces deux critères, on n’a déjà plus besoin de subventions dans le sud de l’Italie. En France, en fonction des différentes hypothèses qu’on peut prendre sur le prix de l’électricité, on prévoit qu’en 2018-2020 il n’y aura plus besoin de subventions ».

« A terme, le champ d’application le plus important du solaire, ce sont les toits, qui permettront à la maison, dans le futur, d’être autonome, et même d’avoir de l’énergie en plus selon les heures de la journée pour recharger la batterie de la voiture. Ce sera un des éléments, comme l’isolation, de l’efficacité énergétique de l’habitat ».

Cet article est publié dans Actualités. Ajouter aux favoris.

Les commentaires sont fermés