Selon une dépêche de l’AFP, le groupe Bosch a signé l’accord de vente au groupe Sillia de ses activités photovoltaïques du site de Vénissieux (Rhône), transaction qui doit être définitivement bouclée début juin, a déclaré mardi le président de Bosch France, Guy Maugis, à l’occasion de la présentation des résultats 2013 du groupe.
« Nous avons signé l’accord de vente le 11 avril », a-t-il déclaré. « Nous sommes dans les derniers mètres avant le closing », a-t-il ajouté, précisant que celui-ci devrait intervenir début juin sans avancer de montant.
Bosch va céder ce site à l’entreprise Sillia SAS, avait annoncé le groupe en mars dernier.
Ce projet de reprise avait été exposé début mars à l’occasion notamment d’un comité central d’entreprise, par Bruno Cassin, le président du groupe Sofie, dont Sillia est une filiale, en présence du président de Bosch France, Guy Maugis.
La reprise du groupe breton Sillia s’accompagne d’un engagement de l’industriel allemand à soutenir pendant trois ans l’activité de la nouvelle entité. L’unité de Vénissieux, d’une capacité de production de 150 mégawatts de panneaux solaires par an, employait quelque 240 salariés.
Dans un communiqué, Arnaud Montebourg, le Ministre de l’Economie, du Redressement Productif et du Numérique, s’est félicité de cette nouvelle :
« Arnaud Montebourg adresse ses remerciements aux salariés du site de Vénissieux et à leurs représentants, pour leur confiance et leur détermination dans ce projet de reprise, ainsi qu’à l’entreprise Bosch et à sa direction qui ont travaillé avec responsabilité et civisme à la recherche d’une solution permettant de maintenir les capacités industrielles du site et de sauvegarder un maximum d’emplois.
Cette alliance des forces productives devrait permettre de faire aboutir le processus de reprise démarré fin 2013. Il souhaite aux repreneurs, l’entreprise Sillia associée à Urbasolar, tous ses vÅ“ux de succès dans la reprise qui s’accompagne d’un engagement de l’industriel allemand à soutenir pendant trois ans l’activité de la nouvelle entité.
La reprise de cet outil industriel performant consolide la filière photovoltaïque française, malmenée depuis quelques années par l’éclatement de la bulle du financement du photovoltaïque en 2011, puis par les pratiques commerciales déloyales qui ont eu raison de beaucoup d’acteurs majeurs du secteur en Europe. »